Chaque tome de Dorohedoro demande une grande patience à son lecteur mais heureusement le titre comble l'attente à chaque fois grâce à sa qualité.
Sous sa couverture « feuilles d'automne », ce sixième tome est riche en révélations. On y apprend beaucoup que ce soit les pouvoirs de Nikaïdo, le passé de En , le gang des yeux en croix et apparemment le début d'une piste sur le passé de Caïman et Risu. Si ce volume est un peu moins survolté que les précédents, il n'en est pas moins passionnant. Le scénario principal n'est jamais mis de côté malgré les apartés et l'histoire avance toujours.
Bien évidemment on retrouve tous les détails gores, fantastiques, absurdes qui n'ont rien à faire ensemble mais qui au final arrivent à donner corps à l'univers fascinant de la série. Miss Q-Hayashida continue de nous servir un trait qui semble mal assuré, brouillon y compris dans la coloration des pages couleurs mais ça fonctionne à merveille pour cette série qui peut se vanter d'être l'une des meilleures disponibles en France.
L'édition Soleil est d'excellente qualité avec une très bonne impression sur un papier bien épais et blanc, une bonne adaptation (si je devais chipoter je dirais que la police de caractères représentant la voix des diables est un peu difficile à lire).

Toujours attendu mais jamais décevant, c'est ça Dorohedoro !

blacksheep