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«SE FAIRE LA BELLE OU PAS SE FAIRE LA BELLE?», LÀ EST LA QUESTION
«Le monde ne te fera, pas de cadeau, crois-moi.
Si tu veux avoir une vie: vole-la.»
- Paroles de Femmes, Albin Michel, Paris, 1999.
Extrait des Mémoires de Lou Andréa-Salomé.
«Paul Saules», y a-t-il d'inscrit sur ma carte d'identité, la vraie, celle de ma naissance à Neuilly-sur-Seine en 1957. Mais avec un nom pareil, vous voyez bien que je ne suis pas un cul-bénit! Donc, Neuilly, c'était plutôt ce qu'on pourrait appeler un pur hasard.
Alors du coup, mon nom d'usage et il faudra vous y faire, est devenu: Philidore Willow's. C'est un peu le coup à la Boris vous voyez, Vian de son patronyme et Vernon Sullivan de son appellation de premier auteur. Et cela même si vous n'aimez pas les hot-burger taille 46 dégoulinants de ketchup mielleux avec moutarde au goût de boîte à pharmacie, et une p'tiote rondelle de cornichon - est-ce vraiment un cornichon, docteur? - à la saumure perdue dans ce désastre écologique qu'on ose encore nommer: «viande de boeuf 100 %», qu'on dirait un amour de mardi gras un jour de carême sur le pont de la Santa-Maria en 1492 et des poussières après 45 jours de traversée de l'Atlantique sans beaucoup de vent.
Mais bon, par rapport à Paul Saules, Philidore Willow's, ça fait quand plus «privé», et enfin un peu sérieux!
C'est encore comme Humphrey Bogart, né en fait DeForest Bogart, si vous ne le saviez pas, ou Lauren Baccal, elle-même née Betty Joan Perske, des noms à la con eux aussi après tout. Et c'est bien pour ça qu'ils en ont changé. Pas si fous les fous. Bref: Philidore Willow's, ça impressionne davantage, et finalement il faut toujours chercher dans un premier temps à impressionner la clientèle potentielle... Sinon ce n'est pas vendeur. Entendons-nous: si on veut se vendre bien sûr, ce qui n'est pas donné à tout le monde comme volonté ontologique, la prostitution commerciale, même si elle est très efficace, n'ayant pas très bonne réputation dans l'Au-delà des eaux méandreuses, noires et glacées du Styx quand même.
Surtout que mon cher bureau de détective: «Willow's et Associés», très sérieux bureau lui aussi s'il en est, est situé dans le 16e arrondissement de Paris. Bien entendu dans les beaux quartiers en quelque sorte, ce n'est pas comme au Casino: on ne se refait pas. Vous le savez comme moi: c'est le quartier des riches, des nantis, des champions et des championnes de l'ostentation. Et ce bureau de Willow's & Ass. se tient rue de Passy très exactement. La vraie rue des soutiens-gorge et des culottes de soie pour bourgeoises aux tétons pointus sur deux pattes.
«Le monde ne te fera, pas de cadeau, crois-moi.
Si tu veux avoir une vie: vole-la.»
- Paroles de Femmes, Albin Michel, Paris, 1999.
Extrait des Mémoires de Lou Andréa-Salomé.
«Paul Saules», y a-t-il d'inscrit sur ma carte d'identité, la vraie, celle de ma naissance à Neuilly-sur-Seine en 1957. Mais avec un nom pareil, vous voyez bien que je ne suis pas un cul-bénit! Donc, Neuilly, c'était plutôt ce qu'on pourrait appeler un pur hasard.
Alors du coup, mon nom d'usage et il faudra vous y faire, est devenu: Philidore Willow's. C'est un peu le coup à la Boris vous voyez, Vian de son patronyme et Vernon Sullivan de son appellation de premier auteur. Et cela même si vous n'aimez pas les hot-burger taille 46 dégoulinants de ketchup mielleux avec moutarde au goût de boîte à pharmacie, et une p'tiote rondelle de cornichon - est-ce vraiment un cornichon, docteur? - à la saumure perdue dans ce désastre écologique qu'on ose encore nommer: «viande de boeuf 100 %», qu'on dirait un amour de mardi gras un jour de carême sur le pont de la Santa-Maria en 1492 et des poussières après 45 jours de traversée de l'Atlantique sans beaucoup de vent.
Mais bon, par rapport à Paul Saules, Philidore Willow's, ça fait quand plus «privé», et enfin un peu sérieux!
C'est encore comme Humphrey Bogart, né en fait DeForest Bogart, si vous ne le saviez pas, ou Lauren Baccal, elle-même née Betty Joan Perske, des noms à la con eux aussi après tout. Et c'est bien pour ça qu'ils en ont changé. Pas si fous les fous. Bref: Philidore Willow's, ça impressionne davantage, et finalement il faut toujours chercher dans un premier temps à impressionner la clientèle potentielle... Sinon ce n'est pas vendeur. Entendons-nous: si on veut se vendre bien sûr, ce qui n'est pas donné à tout le monde comme volonté ontologique, la prostitution commerciale, même si elle est très efficace, n'ayant pas très bonne réputation dans l'Au-delà des eaux méandreuses, noires et glacées du Styx quand même.
Surtout que mon cher bureau de détective: «Willow's et Associés», très sérieux bureau lui aussi s'il en est, est situé dans le 16e arrondissement de Paris. Bien entendu dans les beaux quartiers en quelque sorte, ce n'est pas comme au Casino: on ne se refait pas. Vous le savez comme moi: c'est le quartier des riches, des nantis, des champions et des championnes de l'ostentation. Et ce bureau de Willow's & Ass. se tient rue de Passy très exactement. La vraie rue des soutiens-gorge et des culottes de soie pour bourgeoises aux tétons pointus sur deux pattes.