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auteur
editeur
Date de parution
01/09/2010
Poids
460 g
Reference
9782953177947
Extrait du prologue
Un vent de vingt-cinq noeuds habillait les vagues de moutons d'écumes. Des creux d'environ deux mètres s'étaient formés et secouaient la vedette de la SNSM, alors qu'elle approchait de la zone indiquée par les pêcheurs. Au retour d'une nuit de travail, ceux-ci avaient repéré un voilier en mauvaise posture et prévenu les autorités.
Le bateau semblait en effet abandonné, posé au milieu de la mer. Il faisait face au vent, se balançant au gré des vagues, la bôme secouée de spasmes, ne sachant vers quel bord s'orienter. Tout cela n'augurait rien de bon.
Les sauveteurs se tenaient déjà prêts, chacun à son poste, les yeux fixés sur le navire en perdition.
- Ohé, ça va, à bord? cria l'un des marins, depuis la proue de la vedette.
L'équipage ne fut toutefois pas surpris de n'entendre que le souffle du vent en écho. Un coup d'oeil permit de se faire une idée du voilier vers lequel ils avançaient. Il devait mesurer dans les vingt-quatre pieds et paraissait vieux d'une quinzaine d'années, à en juger d'après l'état de la coque comme des voiles. Un bateau éventuellement manoeuvrable en solo par un navigateur expérimenté... La présence d'une unique personne à bord pourrait expliquer une telle situation. Il suffisait alors d'un malaise ou d'une mauvaise chute pour que les problèmes tournent au drame.
Tout en procédant à la manoeuvre d'approche, le commandant prit le micro de sa VHF pour prévenir la capitainerie de sa position et confirmer la nécessité de l'intervention en cours. Il déclina l'identité du navire ainsi que son port d'attache, visibles sur la poupe. Le bateau avait parcouru plusieurs dizaines de milles avant d'arriver là.
Puis, en quelques secondes, les deux embarcations furent accolées. Le patron maîtrisait parfaitement sa vedette et n'avait aucune peine à déplacer les quatorze mètres de sa grande carcasse, même pour accoster, en pleine mer, un navire ballotté par les vagues.
Un vent de vingt-cinq noeuds habillait les vagues de moutons d'écumes. Des creux d'environ deux mètres s'étaient formés et secouaient la vedette de la SNSM, alors qu'elle approchait de la zone indiquée par les pêcheurs. Au retour d'une nuit de travail, ceux-ci avaient repéré un voilier en mauvaise posture et prévenu les autorités.
Le bateau semblait en effet abandonné, posé au milieu de la mer. Il faisait face au vent, se balançant au gré des vagues, la bôme secouée de spasmes, ne sachant vers quel bord s'orienter. Tout cela n'augurait rien de bon.
Les sauveteurs se tenaient déjà prêts, chacun à son poste, les yeux fixés sur le navire en perdition.
- Ohé, ça va, à bord? cria l'un des marins, depuis la proue de la vedette.
L'équipage ne fut toutefois pas surpris de n'entendre que le souffle du vent en écho. Un coup d'oeil permit de se faire une idée du voilier vers lequel ils avançaient. Il devait mesurer dans les vingt-quatre pieds et paraissait vieux d'une quinzaine d'années, à en juger d'après l'état de la coque comme des voiles. Un bateau éventuellement manoeuvrable en solo par un navigateur expérimenté... La présence d'une unique personne à bord pourrait expliquer une telle situation. Il suffisait alors d'un malaise ou d'une mauvaise chute pour que les problèmes tournent au drame.
Tout en procédant à la manoeuvre d'approche, le commandant prit le micro de sa VHF pour prévenir la capitainerie de sa position et confirmer la nécessité de l'intervention en cours. Il déclina l'identité du navire ainsi que son port d'attache, visibles sur la poupe. Le bateau avait parcouru plusieurs dizaines de milles avant d'arriver là.
Puis, en quelques secondes, les deux embarcations furent accolées. Le patron maîtrisait parfaitement sa vedette et n'avait aucune peine à déplacer les quatorze mètres de sa grande carcasse, même pour accoster, en pleine mer, un navire ballotté par les vagues.
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