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UNE VALSE POUR LES GROTESQUES
Le roman de la confirmation ? Après le succès considérable du cycle de la Tour de Garde en compagnie de Claire Duvivier, Guillaume Chamanadjian se lance en solo pour une histoire complète qui fait honneur aux récits de cape et d'épée, avec l'originalité de convoquer aussi le Frankenstein de Marie Shelley. L'atmosphère qui se dégage du texte n'en est que plus charmante, entre bizarrerie métafictionnelle et roman d'aventures enthousiasmant. La confirmation d'un auteur passionnant à lire est donc là, les fans de sa précédente trilogie ne seront pas décus, tout en renouvelant l'intérêt grâce à un texte aux horizons assez différents.
Johann von Capriccio est un jeune étudiant en obstétrique et ciroplaste de talent à l'université de Schattengau, ville fondée par le savant-astrologue Mirabile. Les mannequins anatomiques de Johann attirent un jour l'attention de Catherine von Grunewald, femme du margrave. Celle-ci le fait convoquer afin de lui montrer l'enfant dont elle a accouché quelques mois auparavant dans le plus grand secret.
Corne, queue, sabots de bouc : l'enfant présente toutes les caractéristiques d'un faune. En compagnie d'une mercenaire et de l'héritière de Mirabile, Johann va tenter de comprendre les mystères de Schattengau, ville nichée au coeur des Alpes, dont l'université attire les esprits les plus brillants, tandis que les puissants de l'Empire germanique se pressent dans le palais du margrave Von Grunewald.
Depuis cinq cents ans, c'est un haut-lieu du savoir. Etudiants et habitants la font vivre sous le patronage des grotesques, statues de pierre représentant des créatures des folklores européens, sculptées par le fondateur de cette ville où l'art et la science prennent vie à l'insu des habitants.